Conséquence incontournable de la numérisation de la société : les jeunes enfants sont de plus en plus exposés aux écrans. Souvent décriée, cette exposition nuirait au développement du plein potentiel des tout-petits. Pourtant, est-il vraiment envisageable de les faire grandir sans aucun contact avec les écrans ? N’est-ce pas les priver d’outils faisant partie de notre vie quotidienne ?
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Difficile d’ignorer les écrans dans notre environnement quotidien : Internet, la télévision, la tablette, le smartphone. Non seulement ils sont partout mais en plus ils nous sont devenus indispensables. Les jeunes enfants y sont donc naturellement exposés. Cette exposition leur nuit-elle ? Dans quelles circonstances ? Nous faisons un rapide point en nous appuyant sur l’approche de Serge Tisseron, psychiatre, docteur en psychologie et membre de l’Académie des technologies. Retour sur sa règle pour un usage raisonné des écrans, la règle des 3-6-9-12 (avec un focus sur la période 0-6 ans).
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La fin d’année approchant, on constate parfois une lassitude des professionnelles de la petite enfance, qui évoquent une « fatigue hivernale » des tout-petits, qui seraient plus excités qu’en temps normal, moins sereins. Ce constat, s’il est partagé, n’a rien d’une fatalité. Aurélie Allain, formatrice enfance et petite enfance sur la gestion des émotions, spécialiste des neurosciences, revient sur des pistes à explorer pour faire en sorte que les émotions des petits et des grands fassent partie prenante du quotidien de chacun sans le ternir.
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Avant 5 ou 6 ans, les enfants peuvent être en proie à des tempêtes émotionnelles. Déstabilisantes pour les pros de la petite enfance, ces tempêtes émotionnelles correspondent à un stade de son développement et s’estompent à mesure que l’enfant grandit. Décryptage.
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L’hiver approche, les jours raccourcissent depuis plusieurs mois maintenant, la météo n’est pas des plus clémentes et l’on hésite à mettre le nez dehors. Cette réalité hivernale a plusieurs conséquences sur le ressenti des tout-petits, mais aussi sur le nôtre, en tant que professionnelles de la petite enfance. Émotions difficiles à gérer, patience amoindrie, tensions : comment faire en sorte que le quotidien n’en pâtisse pas ? Nous vous disons tout !
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À l’échelle des structures d’accueil collectif ou individuel (crèches ou gardes d’enfants), le management implique de faire adhérer les pros petite enfance de terrain à des propositions de changement d’organisation ou au lancement de nouveaux projets pour le bien-être des jeunes enfants. Pour ce faire, nous proposons aux managers une méthode qui a fait ses preuves : celle des Chapeaux de Bono.
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Les professionnelles de la petite enfance entendent de plus en plus parler des troubles neurodéveloppementaux (TND). Cependant, les ressources manquent souvent pour passer de la théorie à la pratique. Audrey Lefebvre, experte Edumiam, psychomotricienne, spécialiste des troubles neurodéveloppementaux, a accepté de partager avec les pros des techniques pour accueillir les enfants porteurs de TND.
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À l’origine de l’ouvrage collectif Accueillir la petite enfance : le vécu des professionnels, publié en 2019 aux Editions Érès, Pierre Moisset, sociologue de la famille, revient avec nous, 3 ans après, sur l’état d’esprit des pros. Dans un contexte de pénurie de personnel, il propose des pistes de réflexion pour valoriser et motiver au quotidien les assistantes maternelles, éducatrices de jeunes enfants, auxiliaires de puériculture et tous les autres pros de la petite enfance.
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On explique souvent la pénurie de professionnels de la petite enfance par un manque de valorisation des métiers de la petite enfance. Peu valorisées, les pros perdraient toute leur motivation et décideraient de changer de voie. Comment changer la donne ? Marie Defrance insiste sur le rôle crucial des managers. En adoptant une vision claire, porteuse de sens et de valeurs et mettant au-dessus de tout l’intérêt de l’enfant, le manager ranimerait de la motivation au sein de ses équipes et permettrait à ses collaboratrices de se sentir mieux.
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Aujourd’hui en plein essor, la Langue des signes tord le cou aux préjugés avançant qu’elle retarderait l’acquisition du langage et démontre ses bienfaits au quotidien. Pourtant, certaines pratiques laissent encore à désirer et laissent les pros de la petite enfance frustrées ou découragées. À quelles conditions parvient-on à diffuser efficacement la communication gestuelle au sein d’un lieu d’accueil ? Florence Davrout, formatrice professionnelle et fondatrice de l’organisme de formation l’Atelier des signes, revient pour nous sur ces questions.
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Voilà quelques années que l’on parle des stéréotypes de genre. Et si tout le monde connaît l’expression, il est difficile de savoir ce qu’elle renferme réellement. Pourtant, avec près de 99% de femmes, le secteur de la petite enfance est la cible de beaucoup de ces stéréotypes. Retour sur ce qu’ils impliquent, avec Clara Lemonnier, fondatrice de Inspire, spécialiste du sujet et experte Edumiam.
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Lorsque l’on parle de bientraitance, rien de mieux que d’aller sur le terrain pour regarder ce que cela signifie au quotidien et comment faire en sorte de la cultiver en douceur. Pour ce faire, nous avons fait appel à Lucie Malpaux, éducatrice de jeunes enfants depuis 2015 et directrice d’une crèche Les Bébés explorateurs. Elle revient pour nous sur les mécanismes à activer pour installer durablement la bientraitance au sein des espaces d’accueil.
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Voilà de nombreuses années que l’on connaît l’importance de la bientraitance pour le développement de l’enfant, pour les professionnels qui les accompagnent et pour les parents. Pourtant, les pratiques résistent parfois – souvent par méconnaissance, explique Delphine Belouard, professionnelle de la petite enfance depuis 14 ans et directrice de deux micro-crèches chez Les Bébés explorateurs. Retour avec elle sur les bienfaits de la bientraitance.
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De son œil expert, Arnaud Deroo, consultant en éducation, thérapeute, psychanalyste, comédien et auteur, observe les pratiques des pros de la petite enfance, qui le sollicitent pour améliorer l’existant. Lui donner la parole, c’est décrypter les mécanismes à mettre en œuvre pour favoriser la bien-traitance dans les lieux d’accueil, pour les enfants et leurs accompagnants.
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Si certains insistent sur la nécessité de stimuler le tout-petit dans son acquisition du langage, Dongxue Dupeux, directrice de structures d’accueil chez Les Bébés explorateurs, préconise une autre approche – celle d’associer chez l’enfant communication et plaisir. Elle s’appuie volontiers sur les principes de la pédagogie positive : l’écoute des besoins de l’enfant et un respect mutuel entre l’adulte et l’enfant.
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Lorsque l’on évoque le bilinguisme ou le plurilinguisme, certains clichés ont la vie dure. On les accuse souvent d’être à l’origine de retards dans développement du langage. A tort : les neurosciences ont prouvé que ce n’était pas le cas.
Pour autant, lorsqu’un enfant ne parle pas français chez lui, il peut avoir quelques difficultés à se repérer. Le rôle des pros de la petite enfance est de l’aider à se sentir à l’aise dans ce nouveau cadre de communication.
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Josette Serres, docteure en psychologie du développement, d’abord chercheuse au CNRS sur le développement cognitif du tout-petit, puis formatrice petite enfance sur le terrain, nous confie son approche du « jeu » – terme qu’elle balaie d’ailleurs d’un revers de la main pour la tranche d’âge des 0-3 ans. À cet âge, « l’enfant ne joue pas, il expérimente », explique-t-elle. Comment cela se traduit sur le terrain et qu’est-ce cela implique pour les professionnelles de la petite enfance ? Josette Serres nous donne des éléments de réponse.
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En nous appuyant sur les enseignements d’Anne-Marie Fontaine, mettons-nous dans la tête des tout-petits pour faire évoluer notre manière de considérer le jeu et notre accompagnement des enfants qui jouent.
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Le Makaton, concept créé en Grande-Bretagne dans les années 70 par un orthophoniste britannique, a été importé en France dans les années 90. D’abord porté par Avenir Dysphasie France, il a ensuite été développé, dès 1997, par AAD Makaton, une association loi 1901 et organisme de formation. Une de ses porte-paroles, Nathalie Maratier, a accepté de le décrypter pour nous. Retour sur son témoignage.
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